Plus de 33 000 personnes sont mortes et des dizaines de milliers blessées suite au séisme de 7.8 qui a dévasté la Turquie et la Syrie, le 6 février dernier. Cette catastrophe a été suivie par des douzaines de répliques violentes à proximité de grands centres urbains. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés estime qu’en Syrie seulement, au-delà de 5 millions de victimes ont perdu leur logement et nécessitent de l’aide. Nos cœurs et nos pensées vont à tous ceux affectés par ce désastre.
La Syrie, qui se remet encore de peine et de misère d’une décennie de guerre, est affectée de manière disproportionnée par cette tragédie. Assiégée par les conflits, la famine et l’écroulement économique, l’infrastructure de la Syrie ne tenait qu’à un fil, avant même de subir le pire séisme affectant la région depuis des décennies. Les sanctions imposées sur le pays n’empirent que le portrait déjà sombre, puisqu’il est presque impossible d’envoyer de l’aide financière afin de supporter les efforts de reconstruction.
La ville d’Alep, centre économique du pays avant la guerre et qui a encaissé les plus gros coups du conflit, est une des villes les plus touchées par le tremblement de terre. Les immeubles là-bas s’écroulent fréquemment puisque l’infrastructure a été gravement négligée pendant la guerre. Dû au manque systémique de reconstruction des quartiers résidentiels, de nombreuses personnes vivent dans des décombres depuis des années.
La province d’Idlib, dans le nord-ouest du pays, est une des régions les plus gravement affectées par le séisme. Après plus d’une décennie de combat, des millions de réfugiés s’y étant relocalisés se retrouvent une fois de plus sans abri.
Les efforts humanitaires sont plus que jamais ralentis et tourmentés par une crise économique empirant à chaque jour, des pénuries d’essence, une infrastructure routière et immobilière qui s’écroule et des pannes d’électricité toujours plus fréquentes et prolongées. Selon un estimé récent des Nations Unies, 90% des 18 millions de Syriens vivent dans la pauvreté. Un énoncé du Programme Alimentaire Mondial avertit que 70% de la population est maintenant en situation d’insécurité alimentaire. Pourtant, malgré toutes ces crises, le support international demeure cruellement sous-financé. Les Nations Unies rapportent qu’elles ont reçu moins que la moitié des 4,4 milliards $ requis pour atteindre leur objectif de 2022, ce qui rend la possibilité d’un rétablissement de la crise en Syrie très improbable.
Le peuple Syrien a besoin de vous. N’attendez pas pour agir. Veuillez donner généreusement à l’organisme de votre choix, et offrons notre aide aux plus démunis.
Voici quelques charités que nous vous suggérons:
La fondation d’alep (Montréal)
Red cross / Red crescent (Canada)
Togetherness USA (États-Unis)
Le centre culturel syrien (Montréal)
Veuillez nous contacter pour plus d’informations.
(0)